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La valeur du passé. ft. -Historia Naïri.
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 :: Mihara :: Ueno :: Grande allée
Artúr Báthory
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MessageSujet: La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. Icon_minitime22.06.18 2:57
Juin 20XX

Il était encore tôt ce matin, à peine neuf-heure mais le soleil était déjà haut dans le ciel. C’était une belle journée ensoleillée, pas un seul nuage n’était visible aujourd’hui. Il faisait déjà bon, loin de la fraîcheur habituelle. Dans la petite boutique de briques rouges, un jeune homme, propre sur lui, début de la vingtaine était en train de déballer plusieurs cartons contenants divers objets : Vieux jeux de société, poupées de porcelaine, boîtes à musique, vieilles peintures occidentales.

Il pouvait se permettre de faire ça alors que la boutique était ouverte, puisqu’il fallait avouer que peu de personnes venaient à la boutique hors les quelques habitués du quartier et les touristes un peu curieux. Après plusieurs dizaines de minutes, sa laborieuse tâche fût achevée sans aucun souci : Chaque chose à sa place, chaque place à sa chose. Pour être honnête, c’était plutôt : « Chaque chose là, où il y a de la place. » Après tout, il n’avait pas la plus grande boutique du monde, il en mettait là où il pouvait, soit partout. Au moins, il y avait un peu de tout, ici.

« Quelle chaleur, c’est pas vrai… » siffla alors le jeune homme au bout de l’effort.

Une fois tout mis en place, il passa derrière ce qui lui servait de comptoir, soit un grand bar en chêne, permettant aux clients de pouvoir en plus de faire leurs achats, de discuter un peu avec le propriétaire. Celui-ci balaya du regard sa boutique encore une fois, contemplant la pièce de vingt-cinq mètres carrée, sombre, dont les seules fenêtres faisaient rentrer que peu de lumière. Il prit alors place sur un petit tabouret, s’alluma une cigarette et commença à écrire dans un gros carnet, le genre que les gens ont pour tenir à jour leur inventaire ou leurs comptes.

Alors qu’il était en train d’écrire plusieurs lignes de chiffres et de références dans celui-ci, un petit bruit aigu se fît alors entendre. En tournant la tête dans la direction de celui-ci, il tomba nez à nez avec un gros chat gris sur le comptoir. Le brun n’arriva pas à refreiner un sourire en voyant le « monstre » à ses côtés.

« Hé beh alors, mon gros. »

Il retira la cigarette qu’il avait en bouche et la déposa dans un petit cendrier en métal poli qui se trouvait sur le meuble et il passa sa main droite sur la tête du félin et commença à la lui caresser. Celui-ci était bien content, les ronronnements étaient là pour le prouver. Artur continua de pouponner le chat qui venait de s’étendre de tout son être, se contorsionnant pour recevoir les caresses de son maître.

« Il fait chaud, hein Pochi ? Le jeune homme posa alors une question qui n’attendait et n’attendrai jamais de réponse. Il soupira alors… Las, encore une journée comme les autres se présente une énième fois… Faudrait peut-être que j’installe la clim’ dans la boutique aussi, enfin… Si j’avais les moyens pour ça. Continuant ses caresses, il s’adressa une nouvelle fois à son animal de compagnie. Va falloir prendre ton mal en patience, gros chat… »

Le brun finit par croiser les bras devant lui et vînt alors y fourrer sa tête. Il soupira, encore. Il était déjà ennuyé et la journée ne faisait que commencer... C'est pour dire. Encore une folle journée à ne rien faire se profilait à l'horizon. La joie et le fun en quelque sorte.

« J’espère qu’on aura un peu de monde, aujourd’hui. » Souffla le Roumain.
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MessageSujet: Re: La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. Icon_minitime25.06.18 20:34


Par une petite fenêtre, une jeune fille regardait le ciel éclairé d'un doux soleil. En ce jour de juin, encore aujourd'hui elle ne pouvait rien faire. Les vacances avaient débuté dans son école. Il n'y avait maintenant plus aucun cours, et Historia ne voyait pas l'utilité d'aller travailler dans la bibliothèque par ce temps.

Elle se leva avec peine du sol où elle était installée et se dirigea vers la fenêtre pour regarder les rues de Kabukicho. Dans le coin de l'allée, deux jeunes hommes essayaient de faire entrer des femmes dans leurs « bars », une bagarre éclatait dans le bar en dessous de chez moi. Tout était bruyant pour les oreilles de la jeune.

« J'ai besoin de calme aujourd'hui », soupira-t-elle en tenant sa tête d'une main. 

Elle s’habilla rapidement d'une robe légère, coiffa en queue de cheval ses cheveux émeraude et sortie de la pièce.
Dehors régnait une chaleur étouffante, elle marchait avec lenteur luttant avec son envie de rebroussé chemin. Elle arriva dans le quartier d'Ueno, Toutes les ruelles étaient remplie de petits magasins, tous autant animés les uns que les autres. Il y avait des ribambelles de couleurs partout ou le regard pouvait ce posé.
Passant quelques restaurants et magasins de vêtements, elle arriva enfin dans les endroits calmes, de ce joli quartier.
Petit café, luthier, bijoutier et antiquaire. Historia arrêta son parcours devant ce magasin de briques rouges.

« Un antiquaire ? », se répéta-t-elle.

Elle entra asseyant de faire le moins de bruit possible dans une contemplation et une curiosité sans égale, son regard passait des meubles plaqués aux bustes du 17e siècle, et même de vieux vêtements aux fusils de guerre. La fillette s’arrêta devant les livres imaginant quelques histoires trépidantes qu'elle pourrait y trouver.
Elle pensa à la personne pouvant tenir ce magasin. Un vieil homme, souriant, comme dans les histoires fantastiques pour enfant.

« Ne rêve pas trop non plus. » souffla-t-elle.
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MessageSujet: Re: La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. Icon_minitime25.06.18 21:13

Alors que notre cher ami était encore une nouvelle fois en train de mourir d’ennui, ce qui est plutôt cocasse pour un vampire, reconnaitrez-vous, une personne fît son entrée dans la boutique. Il ne la remarqua pas au premier abord, il lui fallut un effort surhumain pour lever la tête pour s’apercevoir que quelqu’un était dans la boutique.

« Huh ? »

D’ailleurs, la chose avait l’air d’être réciproque, l’ensemble des objets du magasin obstruait, sans parler de l’obscurité, il était difficile pour quiconque de voir le jeune homme. Il tenta de jeter un coup d’œil discret, en ce mettant sur la pointe des pieds, mais impossible d’y arriver. Il finit alors de griffonner quelques lignes dans son carnet, qu’il referma et plaça sous le comptoir, il plaça son crayon derrière l’oreille et après avoir caresser une dernière fois la tête de son chat, il se leva pour aller à la rencontre de l’individu à l’intérieur, qui espérait – peut-être – une information ou un renseignement.

Il navigua dans les allées, bien que celles-ci ne soient pas bien grandes. Le problème n’est pas le contenant, mais le contenu dira-t-on. Après quelques secondes de tergiversation, il finit par mettre la main sur la personne, de dos en train de regarder certains des articles. Au premier regard, il semblait s’agir d’une femme, en tout cas d’une personne de sexe féminin à la vue de ses habits et de sa coiffure. ‘fin, un homme peut porter une robe si il veut, mais c’est… comment dire… légèrement.. plus rare ? Enfin bref. Il s’approchant d’un pas lent et léger en direction de la possible cliente. Au fur et à mesure qu’il avançait, il se répétait la même phrase intérieurement, en boucle :

« Ne lui fait pas peur, ne lui fait pas peur, ne lui pas peur, ne lui fait pas peur… »

Oui. Parce qu’il faut s’avoir une chose, c’est qu’Artur était le roi pour faire peur au client, toujours à se glisser dans leur dos. Il faisait absolument pas exprès mais.. à chaque fois, c’était la même chose. Pauvre Artur. C’était arrivé il y a pas longtemps, avec cette jeune femme là, la médecin.. Le nom lui échappait complétement. En soit, ce n’est pas très important, mais comme première -bonne- impression, on a déjà fait mieux, non ?

Il ne se plaça alors ni trop loin, ni trop prés de la jeune fille avant de reprendre à haute voix de son plus beau japonais – avec un accent dégueu, certes – la phrase qu’il a répété des centaines, si ce n’est des milliers de fois :

« Bonjour. Est-ce que vous avez besoin d’un renseignement ? »
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MessageSujet: Re: La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. Icon_minitime25.06.18 22:39


Plonger dans les histoires fictives qui la traversaient, elle ne remarqua pas la personne qui c'était approcher d'elle. La voix de l'homme la fit frémir.
Un renseignement ?
C'est vrai qu'elle devrait être en train de chercher quelque chose. La jeune à la chevelure émeraude releva la tête et fit face au gérant.
Elle pencha la tête en guise d'expression stupéfaite. Un homme dans la vingtaine se tenait devant elle, les cheveux noirs tel un corbeau et les yeux presque aussi sombres que la nuit, surplombant Historia, il devait faire dans les 1m 80.
Elle recula d'un pas laissant s’effriter l'idée qu 'elle avait du gérant.

«  Un renseignement... » , dit-elle le regard effaré vers l'homme, « Vous êtes le gérant ? » , repris t-elle parcourant des yeux les allées de la boutique.

Historia considéra avec stupéfaction cet être sorti de nulle part. Un employé peut être ? Elle essayait de faire perdurer l'idée romanesque qui l'a hantait malgré qu'elle n'y croyait plus.

Elle pensa à tout ce qu'elle pouvait demander et rien ne lui vint. En y repensant elle mit sa main dans son petit sac et y sortit une montre à gousset qui de ses « Tic Tac », ponctua les gestes de la fille lorsqu'elle la montra cet homme.

« Je lui demande ou pas... »

La jeune hésitait toujours la main tendue. Elle n'a peut-être rien de spécial, se disait-elle. Finalement elle se lança.

« Hé bien, je n'étais pas venu avec quelque chose en tête mais, il se pourrait que vous puissiez m'aider. Cette montre a gousset, m'a été donné par mon père, j’aimerais savoir d’où elle vient si cela est possible. » lança la jeune d'une fois hésitante.

Elle savait que les antiquaires se devaient d'avoir des connaissances pousser, et si elle pouvait enfin découvrir le fin mot de l'histoire elle se sentirait bien mieux.
Son regard passa de la montre à l'interlocuteur et ainsi de suite.
Elle avait peur d'avoir demandé quelque chose d'infaisable. Elle frotta sa tête décoiffant légèrement ses cheveux au passage et soupira.

« J’espère qu'il pourra m'aider. »
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Artúr Báthory
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MessageSujet: Re: La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. La valeur du passé. ft. -Historia Naïri. Icon_minitime28.06.18 5:24
Le client lui fît alors face, la cliente plutôt. C’était une jeune femme, à première vue, une adolescente ou une jeune adulte. Le genre mignon. De longs cheveux verts, plutôt atypique, de même que les yeux, dont l’éclat venait apporter un peu plus de chaleur au regard de la jeune fille. Celle-ci était légèrement plus petite qu’Artur. Exactement le genre de personne qu’il ne voyait pas passer dans sa boutique, mais bon, comme on dit, un acheteur est un acheteur. Artur n’était pas du genre à faire le difficile. Une chose sauta directement aux yeux du brun néanmoins, la jeune fille semblait particulièrement agitée, ce qui étonna Artur.

« Eh bien, oui, je suis le gérant de la boutique. » Répondit alors Artur avec un léger sourire.

Le jeune homme eût à peine le temps de finir sa phrase que la jeune femme lui tendit un objet récupéré dans son sac : Une petite montre gousset. Un objet que le brun connaissait bien, étant donné que celui-ci avait presque vécut au siècle de la création de cet objet et sans parler du fait que la montre gousset fût crée en Europe. Pendant quelques secondes, la jeune fille ne dit rien, se contentant de tendre la montre sans rien dire… Finalement, elle exposa sa demande à l’antiquaire. Un objet familial ?

« Je me permets.  Répondit alors Artur. Récupérant alors l’objet tendu par la jeune femme dans sa propre main. Il examina rapidement l’objet. Si vous avez un peu de temps à perdre, je peux la regarder plus en détail. Suivez-moi. »

Il se dirigea alors vers le comptoir et y posa l’objet, il désigna un des tabourets de la main pour que la jeune femme puisse s’y installer, avant de disparaître dans l’arrière-boutique revenant quelques secondes plus tard avec un vieux livre, bien épais, écrit en roumain ainsi qu’une loupe monoculaire sur son œil droit et un set d’outil. La panoplie complète. Bien que le brun eût des connaissances vis-à-vis de cet objet, il est vrai qu’un horloger ou un bijoutier aurait pu en savoir bien plus que lui. Néanmoins, avec l’aide de son encyclopédie sur les montres anciennes, il ne devrait pas y avoir de problème.

« Je peux m’en occuper tout de suite. Il n’y a pas de clients. »

Artur prit place sur son tabouret et commença alors à examiner l’objet. C’était une petite montre gousset : Un modèle peu imposant, quasi discret. Il était fait de plusieurs métaux, de l’or et de l’argent à première vue. Une petite chaîne faîte de nombreux maillons y était accrochée. Le modèle, dans sa conception faisait assez féminin dans ses traits. Dans un premier temps, il essaya d’avoir confirmation de l’alliage utilisé pour la confection de cette pièce. Après quelques secondes de recherche, l’antiquaire finit par trouver deux petits poinçons : Un cygne et un hibou. Ceci apportait déjà une première information, il s’agissait d’une montre européenne faîtes en argent et en or. Il était assez dur de connaître l’origine certaine cela dit : Peut-être une montre autrichienne, se demanda le jeune homme.

Pour chaque étape, le jeune homme prenait des notes, écrivant certains détails sur une petite feuille de papier. Une fois l’alliage et la « pseudo » origine devenant de plus en plus clair, il s’attaqua aux mécanismes de la montre. Pendant les prochaines minutes, il démonta alors pièce par pièce le petit objet à la recherche de n’importe quelle information intéressante pour la jeune fille et sa quête de réponse.

Le mécanisme présent dans cette montre était plutôt de bonne qualité, le montage avait été fait avec minutie et l’ensemble avait été plus que bien entretenu durant de nombreuses années. Il fallait se rendre à l’évidence que c’était plutôt du bel ouvrage. Il feuilletait alors son grand ouvrage où de nombreuses marques, maisons et modèles se suivaient listant pour chacun d’entre eux, leurs caractéristiques et spécificités.

Pas une grande maison, pour sûr, mais sans doute un artisan de qualité. Début 19éme il semblerait, 1830 ou 1840. Une belle montre. Quant à sa valeur, aucune idée, le brun se creusa la tête. Il arriva à la conclusion qu’elle valait surtout le prix des matériaux. Mais s’il s’agissait d’une montre familiale, elle valait beaucoup plus pour cette jeune fille, certainement. De toute façon, il y avait peu de chance pour qu’elle veuille s’en séparer.

Une fois l’ensemble des éléments en possession du jeune homme, même s’il restait quelques zones d’ombres, il remonta alors méticuleusement l’objet, le « tic-tac » reprit alors, confirmant la réussite de l’action. Une fois tout en place, il referma la montre et la fît glisser sur le comptoir à l’attention de la jeune fille.

« C’est une belle montre que vous avez là. C’est une montre européenne. Elle date de 1850 à peu près, je dirais. Elle n’est pas Suisse, peut-être Autrichienne. Je ne pense pas qu’il s’agisse du travail d’une grande maison, elle ne ressemble à aucun autre modèle plus connu. Il doit s’agir du travail d’un artisan à première vue, un modèle unique peut-être, ou en tout cas crée en très peu d’exemplaires. Si vous voulez une estimation, ce qui est assez dur, je le reconnais, je dirais plusieurs milliers de dollars. Peut-être trois ou quatre mille dollars, suivant la variation du cours de l’or et de l’argent. » Répondit alors le jeune homme avec un grand sourire, espérant que ces informations allaient convenir à la jeune fille.
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